2018

Je n’ai pas appris à faire le calcul des coûts et des bénéfices en faisant des études dans le domaine de la comptabilité.  Non!  C’est durant ma formation en psychologie qu’on m’a enseigné cette façon de voir le monde… Permettez-moi de vous expliquer rapidement. Il semblerait que chacun d’entre nous fait, inconsciemment, un calcul de coûts et de bénéfices face à diverses situations.  Entre autres, avant de poser un geste, de prendre une décision, d’entrer en relation avec quelqu’un et d’entamer une discussion, on calcule.  Ensuite, cet exercice s’effectue en nous de façon inconsciente. Dans la réalité professionnelle d’une éducatrice et d’un éducateur Par exemple, on se demande s’il est judicieux de laisser les enfants se servir leur repas eux-mêmes.  Quels sont les bénéfices?  L’enfant pratique sa motricité fine, expérimente la satiété alimentaire, développe son autonomie et fait des choix.  Quels sont les coûts?  Gaspillage des aliments, dégâts sur la table, par terre et contamination possible de la nourriture.  Malheureusement, il arrive que les coûts remportent au détriment des bénéfices, même si ces derniers sont plus avantageux pour le développement des enfants. Autre exemple : est-ce une bonne idée de laisser les enfants monter du côté de la glissade au lieu…

Un enfant vient de se cogner solidement la tête contre la table (qui, soit dit en passant, s’est mise sur son chemin… qui l’eut cru ?).  Vous devez donc consoler et soigner votre petit blessé, nettoyer le dégât de sang (eh oui… c’est son nez qui a souffert dans cette histoire) et surveiller par le fait même le reste de votre groupe. Que faire si la panique s’empare de vous ? Pensez à utiliser l’intervention éducative : Étape 1 : Vous observez que c’est la pagaille dans votre local et dans votre tête et que vous n’arrivez plus à gérer les enfants en même temps que bien vous occuper de votre grand blessé. Étape 2 : Votre intention est de calmer tout ce beau monde (et vous de surcroit!) en demeurant dans votre rôle éducatif. Étape 3 : Votre intervention sera éducative et aura comme but de garder les enfants calmement en retrait de celui blessé pour que vous puissiez lui prodiguer les premiers soins. Voici une idée infaillible représentant une intervention éducative dans un contexte de « survie » : Je vous suggère de vous préparer un petit « KIT DE SURVIE » !  Il sera facile d’accès, intéressant et stimulant pour les enfants.  Vous pouvez déposer dans un bac…

Le sport favori d’une éducatrice ? L’habillage de ses petits clients l’hiver ! Il n’y a pas de trophée ou de remise de prix dans cette discipline, mais je suis certaine qu’on gagnerait toutes une médaille d’or! Notre défi de la journée ? Préparer et aider plus ou moins 8 enfants âgés de 18 mois à 4 ans à s’habiller pour sortir à l’extérieur. Habits de neige, bottes, mitaines, chapeaux et tout le tralala ! C’est parti ! Nous avons beaucoup de bon vouloir et d’énergie. On se pense bonnes, ça avance rondement… les cocos collaborent bien ! On a presque terminé, notre toupet frise, la sueur nous coule dans le dos, notre cœur bat la chamade. On aperçoit presque le fil d’arrivée, quand tout à coup on entend : « J’ai envie de caca! » BAM ! Notre monde s’écroule à cet instant. La seconde à laquelle on tourne le dos au groupe pour prêter main-forte à Jean-René-Christophe à la salle de bain, les 7 autres ont miraculeusement réussi à enlever leurs habits de neige, à moins qu’ils aient tout simplement disparu ?! Jurez-moi qu’à ce moment-là vous n’avez pas regardé l’heure !??  Parce que moi, je me souviens que je le…

En tant qu’éducatrice ou qu’éducateur, vous aimeriez bien que votre groupe d’enfants s’endorme comme par magie suite à un simple claquement de doigts. Hélas, l’humain n’est pas ainsi fait : chaque enfant est unique! Je vous propose 5 trucs qui faciliteront grandement la période de repos de vos tout-petits : 1. Créer un climat de calme avant l’heure de la sieste. Facile vous me direz… nous n’avons qu’à mettre de la musique douce et dire aux enfants de rester sur leur matelas! Faux! il est primordial de faire une transition en douceur entre les jeux et la période de repos. Je vous propose d’organiser des petits bacs avec des « jouets de sieste » et de permettre aux enfants d’aller s’en choisir un avant d’inviter un ami à venir jouer sur son matelas. 2. Vous pouvez leur proposer de faire une courte période de yoga. Vous n’y connaissez rien et en plus, vous n’avez aucun livre d’images sous la main? Pas besoin d’être un maître yogi pour faire cette activité. Basez-vous sur vos observations quotidiennes pour inventer des positions en lien avec les intérêts des enfants. Ainsi en observant le petit Léo qui démontre une fascination pour les chevaux, vous…

Personnellement, j’ai pris des résolutions à tous les premiers d’un Nouvel An… mais j’avais toujours les doigts croisés derrière mon dos! Faire plus de sport… Sortir dehors davantage… Manger mieux…. Cuisiner plus… Penser plus souvent à moi… Ben oui, ben oui.   Je ne me crois plus, c’est fini!  Je suis pathétique! Et si on arrêtait de faire la même affaire à chaque année? Si on essayait plutôt de faire quelque chose de différent ensemble, nous les professionnelles de la petite enfance du Québec?  Si on tentait cette fois de tenir notre résolution TOUTE l’année, sans se croiser les doigts? Je vous propose ceci : cette année, comme résolution, mettons l’enfant au cœur de nos priorités professionnelles.  Oui, oui… Mais d’une manière différente!  Une manière qui simplifiera notre quotidien et augmentera la qualité de nos services auprès des enfants. Dans la capsule : « Diminuer nos tâches et augmenter la qualité de nos services… c’est le monde à l’envers! » que vous retrouverez sur notre plateforme de formation, une panoplie de conseils éducatifs vous est offerte.  Entre autres, je vous suggère pour 2018 de ne plus plier les serviettes.  Non… Sacrez-les dans un panier!  Et vlan!  Comme ça, le temps accordé à cette tâche…