La bonne façon de faire cesser cette roue sans fin c’est de s’écouter parler, se regarder intervenir et comprendre nos patterns en s’observant soi-même, aussi confrontant soit-il. Qui a dit que notre job était facile?
Voici des exemples de contexte où il peut nous arriver de nourrir l’anxiété d’un enfant sans en avoir conscience :
- l’ignorer lorsqu’il pleure sous prétexte de ne pas vouloir renforcer ce comportement ;
- tenter par tous les moyens d’attirer son attention sur autre chose lorsqu’il pleure ou lorsqu’il est fâché pour qu’il arrête sa crise le plus rapidement possible ;
- l’empêcher de contrôler certains éléments de sa vie en service de garde sous prétexte qu’il n’a pas à « gagner » et que c’est à l’éducatrice ou l’éducateur de décider la façon de faire.
- « Franchement, tu exagères! »
- « Arrête ça ce comportement-là! »
- « T’as pas à avoir peur! »
- « Arrête de vouloir tout bosser! »
- « Tu viendras me voir quand tu auras fini ta crise! »
- « Si tu n’arrêtes pas de pleurer, je vais… »

