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Faire bouger davantage les enfants : 5 trucs faciles, gratuits et accessibles à toutes!

Bouger-plus
La télévision, les réseaux sociaux, le gouvernement, les médecins … tous le disent : il faut bouger pour demeurer en bonne santé. On le sait maintenant. Mais quand vient le temps d’intégrer ce concept à notre routine de fou avec notre groupe d’enfants, c’est une autre histoire! Facile à dire, mais pas toujours facile à faire!

Que veut réellement dire « faire bouger davantage »?

Naturellement, les enfants bougent. Ici, il y a la notion d’intensité qu’il faut comprendre. Selon le cadre de référence « Gazelle et Potiron », il est important d’offrir aux enfants, chaque jour, la possibilité de bouger selon des intensités faibles (se déguiser, bricoler debout, etc.), moyennes ou élevées (jouer à la « tag », au ballon, à saute-mouton, etc.). Les enfants ont besoin de plusieurs occasions d’activer leurs muscles, de faire battre leur cœur plus fort et plus vite et ainsi faire augmenter la température de leur corps. Ce qu’on veut ce sont des petits toupets tout mouillés plus d’une fois par jour! Yes!

Faire bouger les enfants… oui, mais…

Il y a des freins à faire bouger les enfants davantage et on les connait par cœur : le manque d’espace intérieur, et parfois extérieur, les dangers liés aux mouvements intenses, la possibilité de perdre le contrôle des enfants à cause de leur surexcitation, le manque de temps dû à toutes les routines à faire, le manque de matériel, les intempéries qui empêchent d’aller dehors, etc.  Vous vous retrouvez quelque part là-dedans?

Il existe des trucs pratico-pratiques… oui, mesdames et MESSIEURS!

Voici ce que Cible Petite Enfance vous propose afin de faciliter la bonne santé physique de vos petits… et votre santé mentale de surcroit!
    • Comprendre la différence entre le risque et le danger. Laisser les enfants habiles en motricité se faire un parcours en grimpant sur leurs petites chaises comporte un risque de blessure… mais ce n’est pas un danger. Un risque, c’est quelque chose qui est calculé. Un risque c’est quand le développement des compétences est plus élevé que la possibilité de se blesser. Le risque c’est quand l’enfant tente quelque chose parce qu’il se sent capable de le faire. Alors, pourquoi ne pas laisser les enfants grimper la glissoire à l’envers ou se balancer sur le ventre? Ici, c’est un risque pour les plus grands, mais un danger pour les plus jeunes (vous remarquerez qu’ils n’oseront pas le faire de toute manière!). L’important c’est que vous vous sentiez confortable avec ces deux concepts : nous vous invitons à lire les études à ce sujet qui prônent l’acceptation du risque pour le bien développemental des enfants.
 
    • Utiliser tous les espaces disponibles pour faire bouger les enfants. Le tour de l’ilot de la cuisine en milieu familial et les corridors en installation sont des prétextes pour bouger. On laisse les enfants courir, pousser leurs camions, faire une course avec une poussette (pauvre poupée!) ou un panier d’épicerie! On se déguise en policiers et voleurs et on court! On s’assoit sur une motoneige invisible et on fonce! Ça ne coûte rien, ça ne demande pas de préparation spécifique et vous récolterez des petits toupets mouillés!
 
    • Repensez l’espace intérieur, parce que bouger, ça ne se passe pas seulement dehors. Au même titre que l’on offre des coins voitures, blocs, lecture, etc., il est facile de prévoir un coin moteur. On délimite l’espace avec du collant ou des meubles et on y place un petit tapis de gym pour effectuer des roulades, une radio pour danser au son de la musique, un ballon sauteur pour dépenser de l’énergie!
 
    • Mettre à la portée des enfants des objets qui font bouger. On le fait déjà avec les casse-têtes, les poupées et les déguisements. Pourquoi ne pas laisser également, sur les tablettes des enfants, un jeu de quilles, des cerceaux, des ballons de mousse, etc. Au lieu de restreindre ce type d’activités aux moments passés dehors ou au gymnase, laissez-les décider, à la lumière de leurs besoins, du meilleur moment.
 
  • Accepter les débordements d’excitation, parce que c’est vrai que bouger vient également avec cris, rires et gestes brusques. Comme éducatrice et comme éducateur, il faudra trouver un compromis entre votre endurance nerveuse (ah ah !!!) et le besoin des enfants de se défouler (outch!) dans le jeu actif. Vous trouverez sûrement un terrain d’entente avec vos petits mousses!
Le résultat? Des enfants qui auront appris que bouger fait du bien! Ils deviendront des adultes qui intègreront davantage les activités physiques. Et pour vous, vous aurez la chance de côtoyer chaque jour des enfants plus calmes au moment de la détente, plus concentrés lors d’activités dirigées et moins stressés lors de nouveautés. C’est ça la plus-value des activités qui font bouger : ça ne coûte rien et ça rapporte gros! Pour en savoir plus et pour vous inspirer, nous vous invitons à visionner la capsule : « Les activités qui bougent… ouf c’est essoufflant ! » de l’ergothérapeute Émilie Duguay au www.ciblepetiteenfance.com Mélanie Coulombe Cible Petite Enfance  Bibliographies :

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