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Vouloir bien faire, mais se tromper… ça arrive aux meilleur.e.s!

Caroline
Être un parent malade, c’est jongler avec nos capacités, nos disponibilités et nos désirs… un peu comme les enfants. Alors c’est certain que cela a un impact sur nos enfants! Certains présenteront des comportements de retrait, d’autres de colère, de peine, mais la plupart n’auront aucun comportement. Cela dépendra de la façon dont la maladie est expliquée aux enfants et comment elle est vécue à la maison. Malheureusement, en tant qu’éducatrice ou en tant qu’éducateur, vous ne pouvez pas y faire grand-chose sauf accompagner l’enfant dans ses émotions. Vous pouvez cependant discuter de vos observations avec le parent. Soyons honnêtes : le mot « cancer » fait peur ?. Par contre, je suis d’avis que ça ne sert à rien d’alarmer les enfants en leur disant que cela peut mener à la mort. Je crois plutôt que c’est un processus qui se fait étape par étape… et si cela devient inévitable, on gérera la situation à ce moment précis (lire la prochaine chronique ?). Il arrive toutefois qu’une bonne intention de la part de l’éducatrice ou de l’éducateur puisse avoir des conséquences majeures sur les enfants. Dans ma chronique précédente, je vous mentionnais l’importance d’informer le parent si son enfant a été en contact avec un quelconque virus. Attention! Ça ne veut pas dire que son enfant ne doit pas être en contact avec les enfants malades ou être en retrait. Ça ne veut pas dire non plus de prévenir les enfants malades de ne pas jouer avec notre enfant, car cela aura pour effet de l’isoler ou encore qu’il perçoive notre maladie de façon négative… chose que nous ne souhaitons pas. Comme je vous le mentionnais précédemment, il est primordial de laisser l’enfant être un enfant. Le parent prendra les précautions nécessaires pour se protéger lui-même. Pour ma part, mon entourage et tous ceux qui étaient en contact avec mes enfants ont été exceptionnels, mais j’ai aussi entendu des histoires d’horreurs où les enfants étaient victimes de moqueries, de méchanceté ou encore de trop d’attention inappropriée. À trop vouloir bien faire, ces enfants sont devenus anxieux et ont vécu des problèmes qu’ils n’auraient pas dû vivre à leur âge. Une sensibilisation peut être nécessaire en prenant en considération l’âge de l’enfant et son niveau de compréhension. Discutez-en avec le parent. En résumé : nous devons être vigilantes, à l’écoute et disponibles autant envers l’enfant que le parent, parce qu’il arrive aussi que ce soit le parent qui en fait trop. Alors, à titre d’éducatrices et d’éducateurs, si vous voulez bien faire les choses, commencez par parler au parent malade et celui-ci saura vous aiguiller. Caroline

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